Citroën M35 – voitures anciennes à vendre

Histoire de la Citroën M35

La Citroën M35 naît d’un projet d’expérimentation visant à tester en conditions réelles deux technologies innovantes pour l’époque : le moteur rotatif Wankel et la fameuse suspension hydropneumatique. Au tournant des années 1970, Citroën distribue ces coupés semi-prototypes à des conducteurs sélectionnés, dans une logique de test intensif sur route ouverte. La M35, produite en très petite série chez Heuliez, n'a jamais été proposée en vente au grand public. Ce programme pionnier aura largement contribué à la compréhension et à l’évolution de technologies bientôt adoptées (ou abandonnées) par la marque aux chevrons.

Historique de la gamme

La M35 ne reprend pas directement le flambeau d’un prédécesseur, mais dérive de l’Ami 8 dont elle emprunte le châssis et une partie du design. Les enseignements tirés serviront notamment au développement du moteur rotatif utilisé ensuite dans la GS Birotor. La M35 reste un jalon unique de la gamme Citroën : son héritière spirituelle, la GS Birotor, ne connaîtra pas non plus le succès escompté, ce qui contribuera à la rareté de la M35 sur le marché des anciennes.

Particularités de la Citroën M35

La Citroën M35 combine un moteur rotatif Wankel à un unique rotor, une suspension hydropneumatique et une carrosserie coupé signée par le carrossier Heuliez. Son caractère expérimental en fait un pur collector, d’autant plus qu’à peine 267 exemplaires auraient été réalisés, la plupart arborant même leur numéro de série à l’avant du véhicule, une caractéristique purement unique.

Données techniques de la Citroën M35

Séries spéciales et versions de collection

Chaque Citroën M35 est presque une série spéciale à elle seule, car tous les exemplaires sont numérotés individuellement à l’avant du véhicule, témoignage du caractère expérimental de la production. Aucun autre dérivé n’a été proposé officiellement.

Moteur, performances et comportement routier

Grâce à son moteur Wankel, la M35 se distingue par sa douceur de fonctionnement et son bruit caractéristique, bien différent des moteurs à pistons traditionnels. La suspension hydropneumatique lui confère un toucher de route exceptionnel pour un petit coupé des années 70, absorbant efficacement les irrégularités. Toutefois, avec moins de 50 ch, la performance pure reste modeste mais le raffinement et l’expérience de conduite sont remarquables pour l’époque. La M35 se distingue car elle représente à elle seule toute sa lignée : il n’existe pas d’autre version ni de dérivé sur le marché.

Intérieur, confort et design

L’intérieur, d’inspiration Ami 8, met l’accent sur la fonctionnalité. Les matériaux sont typiques de la production Citroën de l’époque, avec des sièges confortables et une instrumentation complète pour accompagner les essais de longue durée. Exemple unique chez Citroën : le numéro de série apposé sur l’aile avant. La carrosserie 2 portes fastback, travaillée par Heuliez, est sobre mais exprime l’originalité technique du projet. Aucun catalogue d’accessoires ou d’options spécifiques n’a été proposé vu le statut expérimental du véhicule.

Autres éléments notables

La M35 représente une tentative audacieuse de Citroën de démocratiser des technologies de pointe via un programme d’expérimentation publique, plutôt qu’un lancement commercial classique. Son histoire singulière en fait une véritable pièce de laboratoire roulant.

Résumé

La Citroën M35 occupe une place à part dans le panthéon Citroën : modèle d’essai distribué à quelques privilégiés, coupé rare alliant moteur Wankel et suspension hydropneumatique, prêt à surprendre tout passionné d’ingénierie automobile française. Son exclusivité et ses choix techniques en font un objet de fascination pour tout connaisseur.