Citroën B10 : voitures anciennes à acheter
La Citroën B10 est un jalon de l’histoire automobile française. Première voiture de grande série dotée d’une carrosserie tout acier, elle incarne l’innovation technique des années 1920 signée Citroën. Son caractère unique séduit aujourd’hui les amateurs de mécanique d’avant-guerre à la recherche d’authenticité et d’histoire.
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1925 | Citroën B10 Normande
Seltener schöner Citröen B10 Normande zu verkaufen
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Créer l'annonceHistoire et contexte de la Citroën B10
Apparue en 1924, la Citroën B10 a marqué une rupture dans la production automobile, en étant la toute première voiture européenne à proposer une carrosserie entièrement réalisée en acier embouti. Ce choix industriel — inspiré des méthodes américaines de General Motors — a permis à Citroën de gagner en efficacité, mais aussi d’offrir une solidité et une durabilité inédites à l’époque. La B10 succède à la Citroën Type B2 dont elle reprend partiellement la mécanique, tout en inaugurant une avancée décisive : la carrosserie 'tout acier'. Ce modèle fut crucial dans la stratégie ambitieuse d’André Citroën pour industrialiser l’automobile en France et démocratiser son accès.
Évolution de la gamme B10
La Citroën B10 s’inscrit dans la lignée des premières séries Citroën de l’après-guerre. Elle remplace directement la B2, bénéficiant du même moteur quatre cylindres de 1 452 cm³, mais avec sa nouvelle carrosserie. La B10 sera suivie par la B12 dès 1925, qui corrigera certains défauts structurels dus à la rigidité accrue de l’acier tout en améliorant la suspension et le freinage. La B10 constitue donc une étape charnière dans la transition vers l’automobile moderne chez Citroën.
Particularités et chiffres clés de la Citroën B10
La Citroën B10 s’illustre par sa carrosserie en acier, nettement plus résistante que les modèles à ossature bois concurrents. Elle a marqué ses débuts par un châssis renforcé, des innovations mécaniques simples et fiables, et un confort supérieur pour l’époque. La B10 a également contribué à la démocratisation de l’automobile en France dans les années 20.
Spécifications techniques de la Citroën B10
Séries spéciales et versions remarquables
La B10 fut principalement produite en version 'Torpédo' et 'Conduite Intérieure', mais il n’existe pas de série spéciale officielle connue. Certaines carrosseries sur mesure, réalisées par des carrossiers indépendants, peuvent exister en nombre très limité, attirant l’attention des amateurs de raretés.
Points de vigilance et conseils d’entretien
L’absence de bois rend la carrosserie de la B10 moins sujette aux attaques de xylophages, mais gare à la corrosion de l’acier qui peut être redoutable sur ces anciens modèles. La mécanique, robuste et accessible, nécessite une lubrification soigneuse et régulière. L’approvisionnement en pièces reste possible grâce à la communauté active de passionnés Citroën, bien que certaines références se fassent rares.
Comportement routier, moteur et transmission
La Citroën B10 propose un agrément de conduite typique des années 1920 : souplesse du moteur, commande mécanique ferme mais précise et comportement routier stable grâce à son châssis renforcé. La puissance modeste imposait une conduite anticipatrice, tandis que la boîte à trois vitesses faisait appel à la dextérité du conducteur. En milieu urbain ou sur routes secondaires, la B10 s’apprécie pour sa fiabilité, sa relative douceur et sa convivialité mécanique. Les versions 'Torpédo' et 'Conduite Intérieure' sont les plus recherchées. Grâce au moteur de 1,5L développant autour de 20 chevaux et à son poids maîtrisé, la B10 était accessible tout en offrant une tenue de route rassurante à l’époque.
Design intérieur, confort et esthétique extérieure
La Citroën B10 innove avec une carrosserie monobloc en acier, synonyme de lignes plus sobres et rigides que les séductions en bois et tissu de l’époque. L’intérieur est dépouillé mais fonctionnel, avec des matériaux simples et résistants : sellerie en cuir ou skaï, instrumentation minimaliste. L’aspect 'tout acier', signature des premières B10, a influencé durablement l’approche du design automobile en France. Peu d’accessoires d’origine sont connus, mais certains modèles possèdent des enjoliveurs, des phares acétylène ou des capotes en toile soignée.
Autres faits à connaître sur la Citroën B10
La B10 a été à la pointe de l’innovation industrielle en France, tirant profit du marketing audacieux d’André Citroën — qui utilisait la Tour Eiffel comme enseigne lumineuse ! La B10 est donc aussi un symbole de l’esprit d’entreprise de l’entre-deux-guerres. C’est un excellent exemple de l’automobile populaire de son temps, accessible, utile, et solidement construite.
Résumé sur la Citroën B10
La Citroën B10 occupe une place majeure dans l’histoire automobile en raison de son adoption précoce de la carrosserie tout acier, synonyme d’avance technologique et de nouvelle ère industrielle. Elle séduit aujourd’hui les amateurs de techniques d’avant-guerre grâce à sa simplicité mécanique, sa robustesse et son authenticité. Si sa disponibilité demeure modeste sur le marché actuel, elle reste une pièce incontournable pour tout collectionneur passionné du patrimoine Citroën.