Rover Sports Tourer voitures anciennes à vendre
Le Rover Sports Tourer incarne l’héritage des roadsters britanniques, associant avancées techniques et design singulier sur près d’un siècle. Des modèles phares comme la 10 et la 12 illustrent l’évolution d’une marque pionnière, réputée pour ses solutions mécaniques ingénieuses et ses lignes distinctives.
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1934 | Rover Sports Tourer
Rover-Sports-Boattail-Einzelstück Weltweit !!
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1946 | Rover Sports Tourer
Rover-Sports-Tourer, 6-Zylinder Restauriert
1934 | Rover Sports Tourer
Rover-Sports-Boattail-Einzelstück Weltweit !!
1946 | Rover Sports Tourer
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1934 | Rover Sports Tourer
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Histoire et genèse du Rover Sports Tourer
La lignée des Rover Sports Tourer retrace l’évolution du constructeur britannique installé à Longbridge de la fin du 19e siècle jusqu’aux années 2000. Après une entrée dans l’automobile en 1904, Rover développe sa gamme Sport Tourer notamment dès 1912 avec la 12 puis la 10 en 1933. La production connaît plusieurs ruptures et reprises, marquée par une intégration progressive dans de grands groupes automoblistes : British Leyland, Austin Rover, Ford et plus récemment Tata Group. Cette histoire mouvementée se traduit dans la variété et l’audace technique des versions Sport Tourer successives.
Historique des modèles Rover Sports Tourer
Parmi les premiers modèles, la 10/25 (1929), dérivée de la 9/20, sert de base à la Rover Sports Tourer 10 (1933), dotée d’un châssis renouvelé et d’un moteur 4 cylindres de 1 389 cm³. Ce modèle se distingue par une carrosserie acier, une boîte manuelle à 4 rapports et un système roue-libre. En 1939, une nouvelle génération du modèle 10 se pare d’un empattement rallongé et d’une puissance moteur accrue (48 ch). La version 1947 introduit en série un chauffage. La Rover Sports Tourer 12, fabriquée de 1905 à 1948, connaît plusieurs itérations, depuis la « 10-12 » à refroidissement par eau, jusqu'aux versions Clegg 12, P1 et P2, qui bénéficient de moteurs modernisés, de transmissions sophistiquées et de châssis renforcés. Sur le plan quantitatif, près de 11 786 exemplaires sont produits avant la guerre, 4 840 après.
Points forts du Rover Sports Tourer
La gamme Sports Tourer de Rover se démarque par une variété de mécaniques inédites à leur époque : système roue-libre, moteurs 4 cylindres monobloc, freins hydrauliques sur les dernières générations P2. Le mariage entre acier et bois dans la structure est emblématique de l’ingénierie britannique du premier XXe siècle. La diversité de carrosseries (cabriolet, torpédo et coupé) en fait une gamme polyvalente, adaptée aux usages routiers et sportifs de l’époque.
Données techniques du Rover Sports Tourer
Séries spéciales et modèles de collection
Des versions limitées, telles que la Rover Sports Tourer Clegg 12 et certaines P1 et P2 sorties à l’approche de la Seconde Guerre, sont recherchées pour leurs caractéristiques techniques uniques, notamment l’adoption de moteurs à soupapes latérales et de freinage hydraulique. La production avant-guerre et les évolutions post-conflit rendent certains millésimes particulièrement recherchés.
Faiblesses et points de vigilance
Aucune information détaillée sur des faiblesses spécifiques n’est disponible à ce jour. Toutefois, comme sur la majorité des modèles britanniques de cette époque, l’état du châssis mixte bois-acier, l’étanchéité du circuit de refroidissement et l’usure des commandes mécaniques (transmission, boîte manuelle) doivent faire l’objet d’une inspection attentive.
Moteur, transmission et comportement routier
Les modèles Rover Sports Tourer d'avant-guerre privilégient le confort de roulage, la souplesse moteur et la durabilité mécanique. La conduite se caractérise par la disponibilité du couple à bas régime, des changements de rapports doux (grâce à l'option roue-libre sur certains modèles) et un freinage efficace sur les versions P2 à freins hydrauliques. - Rover 10 Sports Tourer (1933) : moteur 4 cylindres, 1 389 cm³, boîte 4 rapports, 48 ch (modèle 1939)
- Rover 12 Sports Tourer Clegg (1911) : moteur 4 cylindres, 2 297 cm³, transmission à eau
- Rover Sports Tourer P2 (1937) : moteur plus puissant (jusqu’à 53 ch), structure renforcée, freins hydrauliques
Design extérieur et intérieur, confort et accessoires
Les Sports Tourer conjuguent style britannique classique avec des carrosseries à la fois sobres et élégantes. La présence de capotes en toile sur certains modèles cabriolets, la console en bois travaillée sur les P1 et la sellerie cuir typique de l'époque participent au charme authentique. Des teintes de carrosserie bicolores étaient fréquemment proposées, tout comme des volants bakélite et des équipements: chauffage (après 1947), instrumentation complète et, sur quelques séries, enjoliveurs chromés.
Autres caractéristiques notables
Certains modèles Sports Tourer proposaient déjà des équipements devenus rares, comme la roue de secours arrière apparente, les pare-brises rabattables ou des rangements à bagages intégrés. Leur adaptabilité aux divers marchés export a aussi favorisé la création de variantes spécifiques.
Résumé
Le Rover Sports Tourer s'impose comme une gamme représentative de l’évolution technique et stylistique du constructeur anglais, avec ses moteurs ingénieux, son châssis composite et la variété de carrosseries. Sa place unique dans l’histoire automobile britannique en fait un choix singulier pour les passionnés à la recherche d’authenticité mécanique et de distinction visuelle.
