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Alfa Romeo Montreal : voitures de collection à vendre
L’Alfa Romeo Montreal allie le caractère racé d’un coupé sportif 2+2 à un V8 dérivé de la compétition. Signée Bertone et motorisée par un bloc unique, elle séduit par sa rareté, ses lignes singulières et ses solutions techniques héritées du sport automobile. En production limitée entre 1970 et 1977, ce modèle fascine les passionnés à la recherche d’une expérience Alfa Romeo authentique.
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1973 | Alfa Romeo Montreal
Alfaholics Restored!

1972 | Alfa Romeo Montreal
2025-09-07 16:50:06 | Alfa Romeo MONTREAL

1972 | Alfa Romeo Montreal
Matching numbers & colors | Nuts & bolts restored | Only 3,900 made

1972 | Alfa Romeo Montreal
Fully restored, 4x Weber, superb car & full leather

1974 | Alfa Romeo Montreal
Fully restored and with fantastic colors

1971 | Alfa Romeo Montreal
Vollständig restaurierter Zustand!

1974 | Alfa Romeo Montreal
- Oro Metallizato - Avana -

1976 | Alfa Romeo Montreal
Une légende italienne avec une histoire européenne, dans une combinaison de couleurs classique

1975 | Alfa Romeo Montreal
Alfa Montreal - Design Bertone

1972 | Alfa Romeo Montreal
*perfected*


1976 | Alfa Romeo Montreal
Fully restored, well maintained bella macchina
Histoire de l’Alfa Romeo Montreal
L’Alfa Romeo Montreal naît en 1967 comme concept-car à l’Expo universelle de Montréal, dessinée par Marcello Gandini chez Bertone — d’où son nom. L’accueil du public convainc Alfa Romeo de lancer une version de série en 1970, présentée à Genève. Sa carrière s’étend jusqu’en 1977, avec entre 3 917 et 3 925 exemplaires produits selon les sources. Assemblée entre Arese et les ateliers Bertone, elle incarne la réponse technique et stylistique d’Alfa Romeo aux défis du design automobile des années 1970. Le prix élevé, combiné à un marché restreint par la crise pétrolière, freina sa diffusion, rendant la Montreal d’autant plus remarquable dans le paysage des coupés sportifs.
Évolution et histoire du modèle
D’abord étude de style sur base Giulia Sprint GT à moteur 1,6L, la Montreal devient en version de série un coupé à V8 2,6L 200 ch, basé sur l’architecture de la Giulia GTV. Exclue du marché nord-américain pour cause de normes antipollution, elle ne fut ironiquement jamais vendue à Montréal. La Montreal ne connut pas de remplaçante directe après 1977 ; elle reste aujourd’hui une pièce à part dans l’histoire Alfa Romeo, héritant du glorieux V8 Tipo 33 issu des prototypes de course.
Points forts et particularités de la Montreal
Le moteur V8 2 593 cm³ à lubrification par carter sec, dérivé de la compétition, est équipé de quatre arbres à cames en tête et d’une injection mécanique Spica. Le design se distingue par ses phares partiellement masqués par des lamelles escamotables, une prise d’air factice sur le capot et des ouïes derrière les portes. Sa rareté (moins de 3 925 exemplaires) et son architecture originale en font un modèle hors norme. Un équipement technique soigné — différentiel autobloquant, boîte 5 rapports ZF « dog-leg », freins à disque sur les quatre roues, châssis optimisé — complète l’ensemble. Le Montréal représente aujourd’hui 100% des Alfa Romeo de cette génération proposées sur notre plateforme et suscite un intérêt équivalent en termes de consultation, ce qui témoigne de la concentration de l’offre et de la demande sur ce modèle culte chez les amateurs d’Alfa Romeo.
Données techniques
Séries spéciales et modèles de collection
La Montreal ne fut pas déclinée en véritables séries spéciales officielles. Toutefois, certaines variantes d’équipements, de teintes (ex : AR347 bleu médio, vert AR223, jaune Giallo), d’intérieurs cuir, ou quelques modèles équipés en seconde monte de climatisation ou direction assistée la différencient marginalement. Quelques exemplaires à faible kilométrage, « matching numbers », ou dotés d’accessoires d’origine sont particulièrement prisés des connaisseurs.
Moteur, boîte, dynamisme et comportement routier
Le V8 Alfa Romeo à carter sec assure, dès 2 700 tr/min, une poussée pleine d’aisance, complétée par le caractère rageur des hauts régimes. Sa sonorité évoque les modèles de course du constructeur. La boîte ZF à cinq rapports en dog-leg, robuste, impose une manipulation virile mais précise, typique de cette époque. Les trains roulants issus de la Giulia garantissent stabilité, mais révélent les limites d’un châssis conçu initialement pour des puissances inférieures. Les 220 km/h de pointe et le 0-100 km/h en environ 7 secondes témoignent de l’ambition revendiquée du modèle. Le différentiel autobloquant, les quatre freins à disque et le poids raisonnable lui confèrent un comportement sain sur longues distances à rythme soutenu. Parmi les exemplaires remarquables : modèles en teinte Giallo d’origine, intérieurs cuir beige ou rouge, versions revisitées par des spécialistes (suspensions sport, climatisation ajoutée), ou encore les exemplaires ayant participé à des événements historiques (Classic Days, Tour Auto).
Design, intérieur, confort et finitions
Dessinée par Gandini pour Bertone, la Montreal se reconnaît à ses persiennes mobiles sur les phares, à sa prise d’air NACA sur le capot et à ses ouïes latérales, qui accentuent sa personnalité. Son allure trois volumes lui confère une assise dynamique. À l’intérieur, l’ambiance est typique des GT : grandes jauges rondes, sièges enveloppants, planche de bord profonde, selleries variées (cuir ou tissu, couleurs beige, rouge, noir, bleu), commandes centrales, levier de vitesses court « dog-leg » et volant sport. Nombreuses options de couleur d’usine — du rouge vif à des verts rares, en passant par les incontournables orange ou bleu. Quelques accessoires, comme les vitres électriques ou la climatisation, étaient disponibles en option ou montés lors de la restauration. Les finitions, sans être luxueuses, traduisent la focalisation sur la performance et l’originalité esthétique.
Autres particularités et anecdotes
Aucune Montreal n’a officiellement été vendue à Montréal ou en Amérique du Nord à cause des normes d’émissions, une ironie notoire. Les exemplaires produits présentent souvent des écarts dans l’appariement des numéros de châssis et de moteur. Le modèle apparaît au cinéma, notamment dans « The Marseille Contract » (1974, Michael Caine) et fugacement dans « True Lies » de James Cameron. Quelques rares modèles sont restaurés avec direction assistée ou climatisation moderne. La documentation d’origine (papiers, matching numbers) reste recherchée. Véhicule fréquemment exposé lors de rassemblements de classiques italiens.
Résumé
La Montreal demeure l’un des aboutissements les plus originaux d’Alfa Romeo : architecture V8 issue de la course, carrosserie signée Bertone, solutions techniques avancées et faible diffusion. Son identité forte, couplée à ses lignes spectaculaires et son moteur noble, font de chaque exemplaire un témoin fascinant du savoir-faire italien des années 1970 — autant sur la route que dans l’histoire automobile.













