Jaguar Type C - Acheter une voiture de collection

Histoire et contexte de la Jaguar Type C

La Jaguar Type C – en réalité Jaguar XK 120 C, le « C » signifiant « Competition » – naît en 1951 sur la base technique de la XK 120 mais totalement dédiée à la course. Dès sa première sortie, elle s’impose aux 24 Heures du Mans grâce à Peter Walker et Peter Whitehead. Sa conception légère, sa carrosserie étudiée par Malcolm Sayer et son moteur XK six cylindres en font une arme redoutable en endurance. Malgré un revers dû à la surchauffe en 1952, des évolutions et l’introduction des freins à disque signent un retour triomphant en 1953, avec une nouvelle victoire au Mans (Tony Rolt et Duncan Hamilton), record de vitesse moyenne à la clé (170,3 km/h). La Type C sera produite jusqu’en 1953 et cède ensuite sa place à la célèbre D-Type, encore plus avancée aérodynamiquement.

Histoire de la gamme Type C chez Jaguar

La Type C trouve son origine dans la transformation radicale de la XK 120 de route en vraie voiture de compétition : passage à un châssis tubulaire, allègement extrême, aérodynamique revue. Elle se décline en trois principales variantes : les tout premiers prototypes XKC001-003, les versions de course XKC004-050 (différents détails de carrosserie, deux SU ou trois Weber selon la série), et enfin les ultimes XKC051-053, qui bénéficient d’aluminium plus fin et de motorisations optimisées. Seulement 53 exemplaires originaux ont été produits. En 1954, la Type C est remplacée par la Jaguar D-Type, à la carrosserie tout aussi révolutionnaire.

Particularités et faits marquants de la Type C

La Jaguar Type C se distingue par son châssis tubulaire soudé, sa carrosserie ultra légère (1000 livres, soit environ 453 kg, plus légère que la XK120), et sa puissance moteur allant jusqu’à 310 chevaux sur les versions compétition. C’est l’une des premières sportives à généraliser l’usage du frein à disque en course. En plus de ses deux victoires au Mans, elle a établi en 1953 une vitesse moyenne inédite de 170,3 km/h sur 24 h. La majorité des Type C de collection actuelles bénéficient d’une côte d’amour solide en raison de leur rareté absolue et de l’incroyable palmarès sportif.

Données techniques de la Jaguar Type C

Séries spéciales, éditions limitées et modèles de collection

La Type C d'origine constitue une série quasi intégralement limitée : seuls 53 exemplaires sortent des ateliers entre 1951 et 1953. Certaines variantes tardives (XKC051-053) offrent une carrosserie allégée, un réservoir en caoutchouc et trois carburateurs Weber, ce qui en fait les exemplaires techniquement les plus raffinés. Il existe également des répliques certifiées (souvent sur base XK120) pour satisfaire à la demande de collectionneurs ne pouvant accéder à un original.

Moteur, transmission et comportement dynamique

Avec jusqu’à 310 ch dans ses versions les plus abouties, la Jaguar Type C avale le 0 à 100 km/h en 6 secondes et peut dépasser 280 km/h selon la prépa. Son moteur XK offre un couple généreux et une sonorité rauque, transmis aux roues arrière via une boîte manuelle Moss ou Jaguar à 4 ou 5 rapports. Le châssis tubulaire, la suspension indépendante à l’avant et l’implantation soignée du bloc donnent une tenue de route remarquable, que ce soit sur circuit ou sur route. L’adoption du frein à disque Dunlop dès 1953 améliore nettement la sécurité et le freinage en endurance. La direction à crémaillère rapide (<2,5 tours de butée à butée) garantit une précision inédite pour l’époque. Les modèles les plus recherchés :

• XKC001-003 : prototypes à quatre entrées d’air latérales, très prisés en compétition historique
• XKC004-050 : versions à spécifications variées, parfaites pour les rallyes
• XKC051-053 : ultimes, plus puissantes et allégées, allient rareté et performances.

Design extérieur/intérieur, confort et détails distinctifs

Le design est signé Malcolm Sayer : capot tout en rondeurs, forme ultra profilée, grille de calandre en laiton chromé de style C-Type, projecteurs Lucas P700 sous perspex, trappes rapides Le Mans en aluminium et cockpit ouvert à la finition brute. L'intérieur révèle des baquets sur mesure en cuir, une planche de bord en aluminium équipée d’instruments Smiths typés course, et un volant Moto-Lita ou réplique C-Type. Les chromes sont limités au minimum, la légèreté et l’efficacité priment. Possibilité de couleurs et selleries personnalisées sur les répliques, mais les originales privilégient le « British Racing Green ». Aucun équipement de confort moderne – la ventilation se fait naturellement grâce à la conception du cockpit.

Autres spécificités importantes

Les Type C, qu’il s’agisse d’originaux ou de répliques, sont parfois éligibles à l’immatriculation collection et peuvent être préparés pour les rallyes historiques. Chaque configuration peut être adaptée à la demande pour participer à des épreuves internationales ou rouler sur route ouverte. Le nombre infime d’exemplaires authentiques en circulation explique la très forte personnalisation des répliques, tant sur la mécanique que le sens de conduite (LHD/RHD). L’usage de matériaux nobles et la méticulosité de l’assemblage font partie intégrante du mythe Type C.

Résumé

La Jaguar Type C incarne l’excellence technologique et sportive de Jaguar dans les années 1950 : 53 exemplaires produits, deux victoires aux 24 Heures du Mans, une construction légère signature et des niveaux de performances encore impressionnants aujourd'hui. Véritable icône de la collection britannique, elle suscite la convoitise des connaisseurs pour ses qualités dynamiques, ses innovations (freins à disque), ainsi que pour sa rareté et l’histoire unique de chaque exemplaire.