Jaguar Mk VII voitures classiques à vendre

Histoire et origines de la Jaguar Mk VII

La Jaguar Mk VII voit le jour lors du British International Motor Show de 1950, conçue comme la grande remplaçante du Mk V dont elle conserve le châssis mais réinvente le style. Cette berline marque un tournant pour Jaguar : carrosserie modernisée avec phares parfaitement intégrés, ailes enveloppantes, et habitacle luxueux orné de bois précieux et de cuir. Son nom est choisi pour ne pas concurrencer le Bentley Mark VI déjà sur le marché. La Mk VII fait sensation en associant un moteur sportif à un confort de limousine, incarnant l’ADN Jaguar de l’âge d’or britannique. Sa popularité s’étend jusque dans les rallyes internationaux des années 1950, avec à son volant des pilotes de renom comme Stirling Moss et Ian Appleyard.

Évolution des modèles : Mk VII et Mk VII M

La série Mk VII se décline en deux versions principales : la Mk VII de base (1950–1954) et la Mk VII M (1954–1956). Les premières Mk VII sont motorisées par le six cylindres en ligne XK 3,4 L de 160 ch partagé avec la XK120. En 1954, la Mk VII M fait son apparition avec une puissance portée à 190 ch et une vitesse de pointe de 170 km/h. Cette dernière se distingue également par son équipement enrichi (phares antibrouillard, indicateurs de direction améliorés, feux arrière agrandis), ainsi qu’un choix accru de boîtes de vitesses, manuelle à 4 rapports ou automatique à 3 rapports. En 1956, la Mk VII est remplacée par la Jaguar Mk VIII, tandis que la Mk VII M entre dans la légende avec sa victoire au rallye de Monte Carlo.

Points forts de la Jaguar Mk VII

La Mk VII séduit par son habitacle mêlant bois verni, cuir haute qualité, et ses équipements souvent luxueux pour l’époque (toit ouvrant, chauffage, poignées en chromé). La modularité des versions, incluant de rares modèles à direction à gauche, et la possibilité d’options d’époque (climatisation, direction assistée) ajoutent à sa rareté. Sa carrosserie au dessin classique britannique, ses roues à rayons au style remarquable, et la présence de sa fameuse split-front windshield sont autant d’éléments recherchés. La Mk VII est aussi connue pour la grande disponibilité de pièces, partagées avec d’autres Jaguars contemporaines, ce qui facilite son entretien. Elle dispose en outre d’une excellente documentation d’usine et des historiques peuvent souvent être retracés via certificat Heritage.

Données techniques de la Jaguar Mk VII

Éditions spéciales et modèles de collection

La Jaguar Mk VII M, introduite fin 1954, constitue la version la plus avancée, avec puissance accrue, phares antibrouillard, clignotants plus grands et lignes affinées. Certaines Mk VII M ont été modifiées pour la compétition, notamment en rallyes où leur robustesse et leur tenue de route ont impressionné. Enfin, les modèles équipés d’options rares (air conditionné d’usine, direction assistée, finitions spéciales) sont particulièrement appréciés des collectionneurs.

Faiblesses et points à surveiller

Les documents disponibles n’évoquent pas de faiblesses spécifiques, mais comme pour la plupart des Jaguars des années 50, la corrosion des bas de caisse, la fiabilité du système de refroidissement du moteur XK ainsi que l’usure des garnitures intérieures en cuir et bois doivent faire l’objet de vérifications régulières. Les pièces étant similaires à d’autres Jaguars de l’époque, la maintenance reste, en général, accessible.

Moteur, transmission et comportement routier

Grâce au moteur XK 3,4 litres, la Mk VII propose une expérience typique de Jaguar : couple généreux, souplesse du six cylindres et boîte manuelle précise. La direction et le train avant permettent une bonne stabilité pour une berline de ce gabarit, tandis que les versions ultérieures (Mk VII M) bénéficient d’une puissance accrue et, pour certaines, de la boîte automatique Borg-Warner qui améliore le confort en ville. Certaines versions de compétition montrent les aptitudes du modèle : victoire au Rallye de Monte Carlo (1956) et participations à la Mille Miglia ou au Goodwood Revival. Ce sont surtout ces modèles préparés ou bénéficiant d’un historique sportif qui attirent l’attention des passionnés. - Jaguar Mk VII 3.4L 160 ch, boîte manuelle (1950–1954)

• Jaguar Mk VII M 3.4L 190 ch, boîte manuelle ou automatique (1954–1956)
• Mk VII M « spécial rallye » avec modifications de course

Intérieur, confort et design extérieur

Le design de la Mk VII, signé par le département interne de Jaguar, se démarque par une carrosserie imposante aux lignes fluides, des ailes enveloppantes, la split-front windshield et des détails chromés largement présents. L’intérieur impressionne par son raffinement : tableau de bord en bois précieux, sièges en cuir pleine fleur, voire tapis en laine Wilton. De nombreux modèles proposaient en série un toit ouvrant, un grand coffre, des rideaux de séparation pour les places arrière ou des accessoires d’époque comme la boîte à outils intégrée dans les portières avant. Les couleurs classiques varient du bleu marine au gris métallisé, souvent associés à un intérieur bicolore, ce qui renforce l’esprit Grand Tourisme britannique.

Autres particularités

Des Mk VII sont éligibles à de prestigieux concours comme la Mille Miglia ou le Goodwood Revival. Il existe des certificats d’authenticité Heritage et de nombreux modèles disposent encore de leur documentation d’origine et de leur traçabilité complète. Les versions direction à gauche demeurent rares sur le marché français.

Résumé

La Jaguar Mk VII combine les qualités d’une grande berline, le raffinement britannique et le tempérament sportif du moteur XK. Sur le marché des voitures classiques, elle attire à la fois les amateurs de design anglais pur et les passionnés d’histoire automobile, surtout dans sa version Mk VII M améliorée. L’offre en France est dominée par ce modèle spécifique, garantissant une sélection variée pour les passionnés et collectionneurs exigeants.