Austin A 90 voitures anciennes à acheter

Histoire de l’Austin A90

L’Austin A90, produite en deux phases bien distinctes, incarne la stratégie post-Seconde Guerre mondiale de la marque britannique. Le premier modèle, l’A90 Atlantic (1949–1952), est conçu pour séduire les marchés export comme les États-Unis avec des lignes innovantes inspirées de Pininfarina et des solutions techniques modernes telles que les clignotants électriques à la place des traditionnels sémaphores. Avec seulement 7 981 exemplaires produits, l’Atlantic reste un modèle rare. En 1954, l’A90 Westminster prend la relève. Présentée au Salon de Londres, elle vise un public plus large, alliant luxe discret et accessibilité. Vendue dans plus de 800 exemplaires pour la version DeLuxe, elle s’impose en haut de gamme familial jusqu’en 1956, avant de céder la place à l’A95 et à l’A105.

Évolution du modèle A90

L’A90 Atlantic succède à l’A70 (1948–1954) et se différencie par sa motorisation puissante et ses ambitions sportives. L’Atlantic disparaît après 1952, remplacée en 1954 par l’A90 Westminster, un modèle familial six cylindres à la mécanique robuste et à la sellerie raffinée. Westminster ouvre la voie à la série des A95 et A105 à partir de 1956.

Particularités de l’Austin A90

L’Atlantic impose les codes de la carrosserie fluide d’après-guerre, avec un phare antibrouillard central et des passages de roues arrières carénés. Dès 1951, les freins adoptent la technologie entièrement hydraulique. La Westminster ajoute une motorisation six cylindres, un overdrive optionnel dès 1955 et des équipements de confort inédits, comme l’accoudoir central ou le chauffage de série, rarement proposés dans sa catégorie à l’époque.

Données techniques de l’Austin A90

Séries spéciales et modèles de collection

L’A90 Atlantic a existé en version cabriolet et coupé, chaque variante produite en nombre limité. Sur la Westminster, les versions DeLuxe se distinguaient par leur niveau d’équipement intérieur et leurs finitions de haut standing, tandis que les exemplaires avec overdrive d’origine sont aujourd’hui particulièrement recherchés des amateurs.

Moteur, dynamique et conduite

Le moteur quatre cylindres de l’Atlantic offre une poussée adaptée à l’esprit européen du cabriolet d’après-guerre, avec une sonorité distinctive et une bonne reprise pour l’époque. La Westminster, dotée de son six cylindres, gagne en agrément sur longues distances; la suspension avant indépendante et la barre antiroulis garantissent stabilité et confort, éléments rares sur ce segment dans les années 1950. - Atlantic Cabriolet (1949–1952) : pour son design unique et sa rareté.

• Westminster DeLuxe (1954–1956) : reconnue pour sa sellerie cuir/PVC et son moteur six cylindres souple.

Intérieur, confort et design extérieur

Le dessin de l’Atlantic est marqué par des ailes galbées, un feu antibrouillard central, et une absence totale d’arêtes vives — choix stylistique rare à la fin des années 1940. La Westminster poursuit dans le même esprit, ajoutant des phares, calandres et pare-chocs chromés arrondis pour une allure prestigieuse. Sellerie cuir/PVC, accoudoirs, système de chauffage et finitions en chrome témoignent d’une attention remarquable aux détails. Les teintes de carrosserie proposées étaient variées, adaptées au goût britannique ou à l’export, notamment pour les marchés d’outre-Atlantique.

Résumé

L’Austin A90, en Atlantic comme en Westminster, symbolise la reprise industrielle britannique et la modernisation des voitures de prestige dans les années 1950. Ses caractéristiques techniques en avance, son design travaillé et son confort embarqué font d’elle une pièce centrale de l’histoire d’Austin et une curiosité appréciée des amateurs de voitures anciennes britanniques, qu’ils recherchent un cabriolet racé ou une berline familiale haut de gamme.