Packard Series 15 voitures de collection à vendre

Histoire du modèle Packard Series 15

La Packard Series 15, produite en 1937 à Detroit, s’inscrit dans la lignée One-Twenty lancée en 1935 par Packard. Cette gamme a marqué un tournant décisif pour la marque, qui a ainsi proposé pour la première fois des modèles à moteur huit cylindres sur le segment haut de gamme accessible. Disponible en différents styles de carrosserie – limousine, coupé, cabriolet et break – la Series 15 a permis à Packard de répondre aux nouveaux défis économiques lors de la Grande Dépression tout en poursuivant son engagement dans le confort et la performance.

Évolution de la gamme et descendance

La Series 15 est une évolution directe de la Packard Series 14 (One-Twenty), modèle qui avait initié la démocratisation du huit cylindres chez Packard. Dès 1937, l’arrivée du modèle Six a déplacé la Series 15 dans une catégorie supérieure, avec des versions enrichies (C et CD) et l’introduction du break Woody. La Popularité du modèle, avec plus de 50 100 exemplaires produits en 1937, a abouti à l’intégration de la Series 15 dans la gamme Packard Eight dès 1938, marquant ainsi la fin de la désignation One-Twenty.

Particularités et chiffres-clés

La Packard Series 15 se distingue par son offre variée : break Woody à carrosserie bois, limousine Touring, et un Pullman à long empattement. Dès 1937, elle bénéficie de séries C et CD plus luxueuses. La manipulation manuelle de la boîte (knüppelschaltung) reste une signature technique, remplacée uniquement à partir de 1939 dans la série suivante. Le modèle se vendait autour de 2 000 dollars, témoignant de sa position stratégique sur le marché.

Données techniques

Éditions spéciales et modèles de collection

Mention spéciale pour le break Woody, caractérisé par sa carrosserie en bois authentique, production restreinte et particulièrement recherchée pour son esthétique distinctive. Les versions Pullman, quant à elles, mettaient l’accent sur l’espace intérieur et le confort de voyage.

Points faibles et entretien

Aucune donnée spécifique n’est disponible à ce jour concernant les faiblesses notoires de la Packard Series 15, mais les aspects mécaniques d’époque – comme la boîte manuelle et le moteur à technologie latérale – nécessitent une vérification rigoureuse et une maintenance experte pour garantir fiabilité et authenticité.

Moteur, transmission et comportement routier

Le V8 offre une puissance remarquable pour son époque. Le maniement de la boîte à levier manuel demande de l’agilité, particulièrement pour exploiter la plage de vitesse maximale. La stabilité du châssis long de la version Pullman favorise un confort supérieur sur route. Les configurations les plus intéressantes sont le break Woody pour son originalité, et la limousine Pullman, qui allie habitabilité et prestations mécaniques de haut niveau.

Design, intérieur et finitions

La Packard Series 15 séduit par la richesse de ses matériaux et l’élégance des finitions, en particulier sur les versions supérieures C et CD. La présence de bois massif sur certains modèles (Woody), les selleries généreuses, et la diversité de styles font de cette série une vitrine de l’artisanat automobile américain. Les accessoires d’époque tels que les équipements chromés ou les bagages intégrés témoignent d’une attention portée au confort et à l’esthétique.

Autres éléments remarquables

Un fait marquant : en août 1935, le roi Léopold III de Belgique conduisait une Packard One-Twenty (prédécesseur direct), lors d’un accident en Suisse ayant coûté la vie à la reine Astrid. Ce fait divers historique souligne la réputation et la symbolique de prestige attachée à la marque Packard dans les années 1930.

Résumé de la Packard Series 15

La Packard Series 15 reste le symbole d’une transition chez Packard, réunissant innovations techniques, diversité de gamme et adaptabilité au marché. Son histoire, enrichie de modèles spéciaux et d’une production quantitativement notable, la rend incontournable pour l’amateur de véhicules historiques américains.