Chrysler Royal voitures anciennes à vendre

Histoire du Chrysler Royal

Le Chrysler Royal a fait ses débuts en 1933 sous l'appellation Série CT, motorisé par un huit cylindres en ligne à soupapes latérales développant près de 90 ch (4 485 cm³). En option, une version du moteur atteignait presque 100 ch grâce à une compression plus élevée. Ce modèle était proposé avec deux longueurs d’empattement et plusieurs types de carrosseries, dont coupés, cabriolets et berlines pouvant accueillir jusqu'à huit occupants. La production initiale a totalisé 10 389 exemplaires avant une première interruption. En 1937, la Royal a réapparu, marquant le début d’une nouvelle génération motorisée par un six cylindres de 3 737 cm³ développant 94 ou 101 ch selon la version. Les éditions ultérieures, notamment en 1939, ont adopté des carrosseries modernisées, des lignes marquées par une calandre imposante et une innovation comme le capot “alligator” et les phares intégrés dans les ailes. Avec la version finale offerte entre 1949 et 1950, le Royal reçoit un moteur délivrant jusqu’à 117 ch et introduit pour la première fois une version break (station wagon) dans la gamme. En tout, la production a permis au Royal de tenir une place significative dans la gamme Chrysler jusqu'à la fin de la série en 1950.

Histoire de la gamme et évolution des modèles

Le Chrysler Royal succède à la Série CT dans la gamme Chrysler et traverse diverses évolutions stylistiques et techniques entre 1933 et 1950. Le modèle est remplacé à la fin de la série par des modèles plus modernes, marquant la transition de l’esthétique Art déco vers des lignes d’après-guerre plus massives et fonctionnelles. Chaque génération se distingue par des innovations spécifiques : moteurs évolutifs, nouvelles carrosseries et équipements de confort croissants. L’offre comprenait notamment le Royal Windsor, positionné comme version premium dans certaines années, ainsi qu’un large choix de carrosseries, allant du coupé au break en passant par la berline longue ou courte.

Particularités et chiffres clés du Chrysler Royal

Le Chrysler Royal se distingue par son large choix de motorisations et de conçus de carrosserie, l’introduction d’une “Alligator hood” en 1939, des phares intégrés et une calandre à barrettes massives à la fin des années 1940. Les statistiques du marché classique montrent que 66,7 % des annonces concernent le code manufacturier C 18. Ce code domine également la demande avec une part de vues à 33,1 %, suivi par les annonces de Royal sans code spécifique (16,7 % de l’offre, 44,1 % des vues) et la Série C 18 (16,7 % de l’offre). Ces parts démontrent un intérêt marqué pour les variantes C 18 du Royal chez les connaisseurs, en termes de disponibilité et de recherche active sur le marché.

Données techniques du Chrysler Royal

Séries spéciales et modèles rares

Certaines variantes, telles que le Royal Windsor, se distinguent par un niveau d’équipement supérieur et un éclairage retravaillé. La version break (station wagon) introduite en 1949 marque une nouveauté dans la gamme Royal. Les carrosseries longues destinées à des aménagements spéciaux étaient également disponibles sur commande pour les clients professionnels ou les aménagements personnalisés.

Moteurs, transmission et comportement routier

Les premiers Royal, équipés de huit cylindres en ligne doux mais peu sportifs, se destinent davantage à la conduite confortable qu’à la performance pure. Les modèles d’après-guerre misent sur une puissance accrue (jusqu’à 117 ch) et des châssis majoritairement rigides à suspension traditionnelle, typiques des berlines américaines des années 1930 et 1940. La boîte manuelle à rapports longs privilégie une conduite souple, parfaitement adaptée à la croisière sur routes ouvertes. Les modèles C 18 dominent à la fois l’offre et la demande, notamment en raison de leur moteur plus moderne et de leur meilleure disponibilité des pièces. Les versions break, bien que plus rares, sont très recherchées pour leur originalité et leur espace intérieur.

Conception, intérieur et finitions du Chrysler Royal

Le design du Royal évolue sensiblement d'une génération à l'autre : des lignes Art déco marquées au début, une carrosserie avec allures de limousine en 1933–1934, des ailes intégrées et une face avant retravaillée en 1939. La dernière série, avec sa calandre imposante à barres chromées, marque l’esthétique de l’immédiat après-guerre. À l’intérieur, les sièges larges et banquettes, la moquette épaisse, le tableau de bord en acier et accessoires spécifiques (chauffage, radio en option selon année) complètent le confort à l’américaine de l’époque. Les versions Royal Windsor et break bénéficient d’équipements plus luxueux et d’une modularité accrue.

Éléments complémentaires et anecdotes

La gamme Royal a connu une diversité d’utilisations : de la voiture familiale américaine classique à la limousine de flotte pour entreprises et organismes officiels. Les châssis longs furent souvent privilégiés pour des usages professionnels ou des aménagements personnalisés (ambulances, véhicules officiels).

Résumé sur le Chrysler Royal

Le Chrysler Royal s’impose comme un modèle marquant de la production américaine entre deux guerres et au début des fifties, évoluant au fil des décennies pour s’adapter aux nouvelles attentes technologiques et esthétiques de l’époque. Son offre variée, ses motorisations progressives et ses configurations innovantes – incluant le rare break – en font une berline qui se distingue aussi bien par sa technicité que par ses solutions de confort et son allure emblématique de son époque.