|

Chrysler New Yorker – Acheter une voiture de collection

Le Chrysler New Yorker incarne plus d’un demi-siècle d’évolution du haut de gamme américain : une berline souvent V8, généreusement équipée, proposée en coupé, cabriolet ou break, connue pour ses volumes et raffinements exceptionnels. Ce modèle-phare de Chrysler illustre à la fois le raffinement technique et l’audace stylistique des différentes générations.

Lire la suite

Résultats de la recherche

Les enchères commencent en12 jours, 19:08:19
Image 1/50 de Chrysler New Yorker (1954)
1 / 50
Vente aux enchères Classic

26 000 € - 30 000 €

Aperçu
🇲🇹
Vente aux enchères
0 commentaires
0 offre
2 observateurs
Afficher le véhicule
Image 1/52 de Chrysler New Yorker (1949)
1 / 52

1949 | Chrysler New Yorker

Town & Country Convertible - Highist quality restored!

129 500 €
🇳🇱
Concessionnaires
Afficher le véhicule
Image 1/4 de Chrysler New Yorker (1948)
1 / 4

1948 | Chrysler New Yorker

CHRYSLER TOWN AND COUNTRY CONVERTIBLE

89 000 €
🇫🇷
Concessionnaires
Afficher le véhicule

Histoire et évolution du Chrysler New Yorker

Le Chrysler New Yorker, lancé officiellement en 1940, est issu du New York Special de 1938, initialement une sous-série de l'Imperial. Synonyme de modèle phare de la marque jusqu’en 1996, il cumule quatorze générations successives. Dès ses débuts, le New Yorker se distingue par ses innovations : phares intégrés dans les ailes avant, calandre « waterfall » chromée et déclinaisons en coupé ou berline quatre portes. Relancé après la Seconde Guerre mondiale, il devient le haut de gamme de Chrysler avec un empattement allongé et un imposant moteur huit cylindres en ligne. Au fil des décennies, la New Yorker s’adapte à l’évolution technique et stylistique américaine, du « Forward Look » des années 1950 dessiné par Virgil Exner, à la carrosserie monocoque introduite en 1960, jusqu’aux équipements électroniques des années 1980 et 1990. Fin de production en 1996, soit près de 60 ans d’utilisation continue du nom New Yorker.

Les grandes étapes de la gamme New Yorker

Dès la fin des années 1940, de nombreuses variantes coexistent : coupé 6 places, cabriolet, berline 2 ou 4 portes, break sur base Town & Country. Les années 1950 marquent l’irruption du V8 Hemi, des modèles hardtop et des premiers équipements électriques d’usine (direction assistée, vitres électriques). Les années 60 confirment la place de la New Yorker en haut du marché grâce à sa garantie 5 ans/50 000 km et la généralisation de la transmission automatique et de la climatisation. Dans les années 1970, le modèle atteint des dimensions record avant d'être légèrement réduit lors de la crise pétrolière. La génération 1983 inaugure la traction avant et un design plus compact, tout en conservant une dotation de série ultra-complète.

Particularités et attraits du Chrysler New Yorker

Le Chrysler New Yorker conserve sa réputation pour ses moteurs V8 (Firepower Hemi, 413ci, 440ci), ses finitions en cuir haut-de-gamme, ses multiples carrosseries (du coupé hardtop au break « Town & Country ») et les éléments de confort inhabituels pour son époque : sièges électriques, climatisation, radio d’origine, direction assistée, jusqu’à la boîte automatique « push-button » innovante. Les chromes abondants, la variété des teintes d’origine, y compris des associations biton, renforcent le caractère de ces modèles. Le design intérieur, avec son tableau de bord aux airs de cockpit millésimé, témoigne d’un souci du détail rare.

Données techniques principales

Séries spéciales et éditions collectors

Plusieurs variantes rares émergent des années 1950 et 1960 : le hardtop coupé, le break 'Town & Country' produit à très faibles volumes (ex : seulement 251 familiales en 1951), ou certaines configurations extérieures spécifiques (combinaison tricolore 1956, teintes « custom » de carrosserie). D’autres éditions limitent leur diffusion à quelques milliers d’unités – 2 541 coupés en 1961, 1 400 breaks en 1953, etc. Ces séries se reconnaissent aussi à leur finition et à leur niveau d’équipement unique.

Points faibles et entretien du Chrysler New Yorker

Le New Yorker, bien que réputé fiable, exige des soins réguliers sur les parties classiques : changement des garnitures de freins, remplacement des silentblocs de suspension, entretien de la direction et de l’allumage (nombreux modèles modernisés en allumage électronique). Les équipements d'origine électroniques ou hydrauliques requièrent une attention toute particulière (vérification des lève-vitres, du système de climatisation, remise en état des chromes et de la sellerie cuir). Les modèles importés sont souvent restaurés ou adaptés aux normes européennes, incluant parfois la conversion à l’essence sans plomb grâce à des sièges de soupapes renforcés.

Motorisation, transmission et comportement routier

Les Chrysler New Yorker sont célèbres pour leur puissance : moteurs V8 allant jusqu'à 364ch (Firepower Hemi) et boîtes automatiques très souples. La présence de servo-direction, de freins assistés et parfois de suspensions réglables améliore le confort. Les modèles d’après-guerre voient l’arrivée de freins à disque (souvent de série en option ou montage ultérieur), et une stabilité au roulis grâce aux barres stabilisatrices. Certains modèles présentent une boîte Push Button intégrée au tableau de bord, véritable prouesse technologique des années 1950-1960. - Chrysler New Yorker 1955 : V8 Hemi, style 'Forward Look'.

  • Chrysler New Yorker 'Town & Country' Break : rareté des productions (ex. seulement 251 unités en 1951).
  • Chrysler New Yorker 1965 : série à 9 357 unités, caractéristiques de la transition stylistique.
  • Chrysler New Yorker 5th generation : motorisation puissante, nombreuses options de confort.

Habitacle, confort, extérieur et design du New Yorker

Chaque génération du New Yorker offre un raffinement marqué : tableau de bord d’inspiration aéronautique, volant large, selleries cuir ou simili cuir (couleurs variées dont gris, blanc, rouge, imitation crocodile). Le style s’appuie sur des éléments distinctifs : pare-chocs, enjoliveurs, rétroviseurs abondamment chromés, phares carénés ou escamotables selon les séries, grilles spécifiques (notamment en 1965), gains de confort avec sièges électriques, climatisation, voire chauffage d’origine. Les carrosseries affichent des peintures multiton, teintes pastel typiques des années 50/60 (rose, bleu/blanc, bronze/argent). Les breaks arborent coffre boisé et finitions luxueuses. Les équipements proposés incluent parfois radios d’origine ou modernisées, vitres teintées, roues à rayon chromé, et accessoires spécifiques à chaque marché.

Autres aspects à considérer

Les Chrysler New Yorker sont souvent vendues avec des documents historiques complets : facture d’achat, fiche build-sheet, manuel utilisateur. L’idéal d’un véhicule californien antirouille n’est pas rare et des véhicules adaptés pour l’usage quotidien (daily driver) existent sur le marché. Possibilité de carte grise collection avec contrôle technique simplifié, expertises d’assurance Oldtimer, importations régulières des États-Unis et adaptations aux normes européennes (conversion électrique, pneumatiques, feux).

Résumé – Chrysler New Yorker de collection

Le Chrysler New Yorker rassemble la synthèse du savoir-faire américain des années 1940 à 1990 avec sa ligne toujours imposante, son confort haut de gamme et une mécanique robuste. De la carrosserie biton aux équipements rares, il s’adresse aux passionnés de véhicules hors normes. Son offre abondante sur le marché des Chrysler anciennes (76 % des annonces Chrysler) et sa demande élevée soulignent l’attrait durable de ce modèle pour l’amateur français, aussi bien en configuration V8 d’époque qu’en version break familiale ou cabriolet. Véritable institution outre-Atlantique, la New Yorker traverse les décades sans renier ses principes de prestance, d’espace et d’innovation technique.