Porsche 968 – voitures anciennes à vendre

Histoire et évolution de la Porsche 968

La Porsche 968 voit le jour en 1991 comme héritière directe de la 944, dans un contexte difficile pour la marque à Stuttgart. Face à des ventes en berne, Porsche modernise en profondeur le concept transaxle lancé avec la 924 près de vingt ans plus tôt, mais sans bouleverser la recette : moteur avant longitudinal, boîte de vitesses à l’arrière, et design signé Harm Lagaay à l’aérodynamique affinée. Les évolutions esthétiques concernent les optiques avant façon 928, ainsi que des feux arrière arrondis et rouges. La 968 sera le dernier coupé sportif Porsche à moteur avant avant l’arrivée du Cayenne. Produite jusqu’en 1995 à environ 12 776 exemplaires, elle marque la fin d’une ère chez Porsche : après elle, plus aucun modèle sportif à motorisation frontale ne figure au catalogue.

Modellgeschichte: de la 924 à la 968

La 968 s’inscrit dans la lignée des modèles transaxle Porsche, initiée avec la 924, puis la 944 dont elle dérive étroitement. Elle remplace la 944 dès 1991, puis cède sa place à la Porsche Boxster (type 986) à partir de 1996. Elle adopte une base 944 S2 profondément remaniée : moteur 3,0 litres, 240 ch, VarioCam, boîte 6 vitesses inédite, style revisité et qualité de fabrication améliorée. La stratégie Porsche visait un modèle plus haut de gamme, d’où un positionnement tarifaire élevé (trop, pour le marché de l’époque).

Particularités et statistiques du modèle 968

La Porsche 968 innove par sa motorisation 4 cylindres en ligne de 3,0 litres, dotée du VarioCam, offrant à la fois puissance (240 ch) et couple élevé (305 Nm). Première Porsche à recevoir la boîte Tiptronic en option, elle propose également des versions Clubsport (CS) allégées, et Turbo S/Turbo RS ultra-exclusives pour la compétition. Le design améliore l’aéro, l’ergonomie et favorise la polyvalence avec un des meilleurs coffres du segment.

Du côté statistique, selon notre base de données Classic Trader, la Porsche 968 représente 100 % de l’offre et de la demande pour la série 968 sur la plateforme. Sa rareté sur le marché accentue son attractivité parmi les modèles de la marque.

Données techniques de la Porsche 968

Séries spéciales et modèles de collection

• 968 Clubsport (CS) : Version allégée et plus accessible, lancée en 1993, intérieur épuré, châssis optimisé pour piste. Environ 1 538 exemplaires produits.
• Turbo S : Série limitée à usage routier dérivée du Turbo RS compétition, moteur turbo 3,0 litres de 305 ch, Vmax 280 km/h, vendue à 14-17 exemplaires.
• Turbo RS : Version course pour ADAC GT Cup et Le Mans, moteur porté à 337–350 ch, seulement 4 exemplaires. Beaucoup d’équipements sportifs exclusifs à ces versions.
• Quelques variantes Targa, très rares, et éditions export spécifiques.

Points faibles et entretien de la Porsche 968

Le 968 se montre robuste mais exige un suivi scrupuleux : distribution (courroies, galets) à surveiller du fait du moteur DACT, défaillances potentielles de l’embrayage (surtout versions sport), et attention à l’état des trains roulants (silentblocs, amortisseurs). Électronique assez simple, mais contrôler ABS et Tiptronic si présente. Historique d’entretien documenté, carnet et factures toujours à privilégier.

Moteur, transmission et comportement routier

Son 4 cylindres 3,0 litres atmosphérique, à injection Bosch Motronic et VarioCam, est le plus gros 4 cylindres de série de l’époque. Performances remarquables pour un moteur non turbo : 0–100 km/h en 6,5s, vitesse de pointe de 250 km/h, et boîte 6 rapports précise. La répartition des masses obtenue par le concept transaxle (moteur avant/boîte arrière) assure un équilibre exceptionnel, appréciée sur petites routes comme sur piste, surtout sur la version Clubsport.

Les versions Turbo S/Turbo RS multiplient la puissance jusqu’à 350 ch, transformant la 968 en bête de circuit. - 968 Coupé : Synthèse entre confort, espace et précision du châssis.

• 968 Cabriolet : Habitacle ouvert, excellente polyvalence mais rare.
• 968 Clubsport : Version radicale pour amateur de pilotage (sièges baquets, suspensions sport, moins d’équipements superflus).
• 968 Turbo S / RS : Ultrarare pour les compétiteurs et puristes.

Design, intérieur, couleurs et équipements

Styling aérodynamique, signé Harm Lagaay, inspiré du 928 sur l’avant (phares escamotables). La 968 adopte des couleurs emblématiques Porsche, dont Rouge Indien, Bleu Nuit, Vert Amazon, Gris Ardoise ou le fameux Speed Yellow sur Clubsport. L’intérieur propose sellerie cuir, sièges sport (voire baquets sur CS), options de confort comme climatisation, sièges chauffants, ou pack audio. Accessoires d’époque fréquents : jantes "Cup", différentiel Torsen, volant trois branches, autoradio Porsche CR/Becker, ou filet coupe-vent pour cabriolet. Nombreuses variantes d’équipements selon millésimes et marchés (UK, Japon, USA…).

Informations complémentaires

Transport de charge exceptionnel pour une sportive : jusqu’à 350 kg de charge utile et un coffre convertible. La 968 était proposée avec variantes d’équipements milieu et haut de gamme rarement vues sur des concurrentes (alarmes, cruise control, sound-pack, sellerie spéciale). Plusieurs guides techniques et catalogues spécialisés existent pour la restauration ou l’entretien.

Résumé

La Porsche 968 réunit l’aboutissement technique du concept transaxle, le plus gros 4 cylindres atmosphérique du marché de son époque et une finition très soignée. Elle clôt la saga des sportives Porsche à moteur avant, et séduit les connaisseurs à la recherche de performances, de polyvalence et d’originalité. Entre versions Clubsport, Cabriolet ou Turbo S/RS, chaque 968 propose une expérience différente, garante d’une réelle singularité sur la route ou la piste.