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Toyota Carina – Acheter une voiture ancienne

La Toyota Carina, produite de 1970 à 2001, séduit par son mariage entre fiabilité japonaise, formats variés – du coupé sportif à la berline familiale – et spécificités JDM rarement croisées en Europe. La recherche de finitions d’origine et l’attrait pour la rareté font de ces modèles un choix privilégié des connaisseurs.

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Image 1/7 de Toyota Carina (1993)
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Expertise

1993 | Toyota Carina

ST190 | GTI | 3S-GE | TÜV NEU

8 500 €
🇩🇪
Particulier
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Histoire et genèse de la Toyota Carina

Lancée fin 1970 en tant que pendant berline de la Celica, la Carina s’inscrit parmi les modèles les plus atypiques de Toyota réservés au marché japonais (JDM), avec des premiers exemplaires initialement conçus pour la conduite à droite. Son architecture repose alors sur la même plateforme que la Celica, et l’accent est mis sur une clientèle jeune et dynamique – choix technique qui distingue la Carina de sa cousine Corona. En Europe, la Carina hérite d’une diffusion progressive, devenant en 1984 la 'Carina II'. Cette lignée sera produite jusqu’en 2001 avant d’être relayée par l’Avensis en Europe.

Évolution des modèles Carina

La première Carina (A12, 1970–1975) se décline en 2 ou 4 portes, avec moteurs entre 1,4 et 2,0 litres (de 79 à 86 ch), et déjà l’apparition de motorisations diesel par la suite. La seconde génération (A14, dès 1975) abandonne la version sportive, abaisse la puissance (75 ch) et étire l’empattement de 65 mm, transformant la compacité et l’allure du modèle. L’offre de carrosseries varie avec le temps : berline, break puis liftback lors du passage à la 'Carina II' (T15 en Europe, 1984), qui adopte pour la première fois une traction avant et quatre moteurs disponibles. Le modèle T17 (1988–1992), notamment en version break, reçoit des moteurs régulièrement remaniés (jusqu’à 121 ch, puis moteurs magermix catalysés plus sobres). En Europe, la Carina E, dernière de la lignée, offre un gabarit élargi, essence ou diesel.

Particularités et faits marquants de la gamme Carina

Les versions coupé JDM d’origine – notamment A12 – n’ont jamais officiellement intégré le marché britannique, ce qui contribue à leur rareté en dehors du Japon. Des attributs spécifiques comme les chromes de seuil, l’air conditionné, ou les boîtes automatiques d’origine en font des véhicules très distinctifs pour les connaisseurs. Les intérieurs originaux sont remarqués pour la présence d’options de confort inattendues : banquettes, radios d’usine, ou encore volant d’origine, souvent remplacé sur les modèles restaurés.

Données techniques

Séries limitées et versions de collection

Certains exemplaires sortent du lot par leur rareté : les coupés Carina A12 JDM – jamais vendus au Royaume-Uni – sont très recherchés pour leur originalité et leur faible diffusion hors Japon. Certains break, liftback ou modèles équipés de finitions luxueuses (climatisation d’usine, peinture exclusive Moss Green, sellerie spécifique, accessoires chromés) sont également considérés comme des pièces majeures pour les amateurs de Toyota classiques.

Moteurs, conduite et comportement routier

Le comportement de la Carina combine la simplicité d’un schéma classique – moteur avant, propulsion – et une mise au point typiquement Toyota. La version 1600cc (2T-U) livrée en coupé propose une vivacité suffisante pour des trajets quotidiens, tandis que l’offre diesel et les versions 'Magermix' (moteurs pauvres catalysés, notamment sur T17) privilégient la sobriété. Les boîtes automatiques d’origine sont réputées pour leur fiabilité, tout comme les trains roulants. Les amateurs notent la direction précise sur route et la capacité du châssis à encaisser de longues distances sans fatigue notable. - Carina A12 Coupé : JDM pur, 1600cc essence, boîte auto 3 rapports, climatisation possible, rare en dehors du Japon.

  • Carina T19 : Part importante de la demande, moteurs modernisés, disponible en break et liftback, adoption des dernières normes de dépollution.

Design extérieur, intérieur et équipements spécifiques

La Carina se distingue par sa silhouette : break, coupé ou liftback selon les générations. Les chromes de seuil, les baguettes et – sur certains millésimes – les inserts en vinyle contribuent à l’élégance typique des productions Toyota des années 1970-1980. L’habitacle originel, souvent restauré, propose des banquettes confortables, une instrumentation analogue et des options comme la radio d’usine et la climatisation (peu fréquente sur les modèles européens de l’époque). Certains modèles affichent un coloris rare, tel le vert mousse (Moss Green) en finition d’origine. Le volant est souvent échangé contre une version accessoire lors de restaurations, mais la rareté des intérieurs d’origine amplifie la réputation des versions préservant selleries et équipements d’époque.

Autres points à signaler

Du fait des importations limitées, nombre de Carina anciennes affichent des éléments non standards : montage de jantes accessoires, adaptation de sièges ou de ceintures modernes. Les pièces d’origine, notamment pour la carrosserie, sont rares et justifient souvent le recours à des adaptations ou à la reconstitution de certaines parties. Les modèles accidentés sont particulièrement peu fréquents, mais la vérification de la corrosion sur les seuils, passages de roue et planchers s’avère essentielle dans le cadre d’un achat ou d’une restauration.

Résumé

La Toyota Carina occupe une place à part dans l’histoire des classiques japonais, combinant originalité JDM, diversité de carrosseries (coupé, break, berline) et approche technique particulièrement robuste. L’offre reste restreinte,accentuée par la rareté des véhicules bien conservés hors Japon, ce qui renforce l’intérêt des connaisseurs et collectionneurs avertis.