Renault Primaquatre anciennes à vendre

Histoire du Renault Primaquatre

Présentée en 1931, la Primaquatre succède au Type KZ dans la gamme Renault et s’impose d’emblée comme la réponse de Renault au besoin d’une voiture familiale robuste et polyvalente. Dès son lancement, la Primaquatre se distingue par un moteur quatre cylindres à arbre à cames latéral de 2,1 litres et par un châssis très adaptable, permettant la production de diverses exécutions : berline, commerciale, torpédo, et plus tard coach et roadster. Marquée par une évolution mécanique et esthétique quasi annuelle (refonte du radiateur, évolution des carrosseries, adaptation de la puissance), elle traverse toute la décennie 1930, résistant à la concurrence nationale et étrangère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Historique des générations et évolution du modèle

La première génération (Type KZ6 et variantes) voit le jour en 1931, dotée d’un moteur 2,1 litres, puis, par modernisations successives, adopte nouveaux types de carrosseries et de puissances (passant à 40 ch en 1934). En 1935, la refonte donne naissance à la Type ACL avec moteur 2 383 cm³, offrant jusqu’à 62 ch, un empattement allongé et une silhouette modernisée, abandonnant les marchepieds. Les déclinaisons incluent limousine, cabriolet, coupé, roadster. De 1938 à 1941, la gamme se recentre sur la limousine, avec ajustements techniques et baisse temporaire de puissance, jusqu’à la disparition de la Primaquatre, relayée après-guerre par les Colorale et Frégate.

Particularités et chiffres-clés du Renault Primaquatre

Le Primaquatre se démarque par sa large palette de carrosseries, sa capacité d’adaptation aux nouvelles normes esthétiques (aérodynamisme croissant, calandre arrondie, suppression des marchepieds), et son évolution rapide de motorisation (2,1 à 2,4 litres, jusqu’à 62 ch). L’ajout continu d’innovations permet d’offrir notamment, dès l’avant-guerre, une déclinaison « Sport » frôlant les 125 km/h. L’influence des tendances américaines est perceptible dans le design et l’agencement intérieur dès 1935.

Fiche technique du Renault Primaquatre

Séries spéciales et modèles de collection

Certaines versions sont recherchées, comme la Primaquatre Sport de la fin des années 1930, dotée d’un réglage moteur permettant d’atteindre 125 km/h – performance d’importance dans la catégorie. Les déclinaisons roadster et coach à carrosseries spécifiques produits en faible volume, tout comme le cabriolet-limousine des modèles postérieurs à 1936, présentent aussi un intérêt historique particulier.

Moteur, performances et comportement routier

La Primaquatre, selon ses versions, propose une motorisation souple et fiable idéale pour les routes de l’époque. L’évolution du châssis – allongé, puis raccourci, puis rallongé – a permis d’adapter le comportement, garantissant confort pour la berline et dynamisme pour les déclinaisons Sport. Les freins à tambours nécessitent une veille régulière, la transmission par pont arrière et la robustesse mécanique sont des atouts sur la durée. - Primaquatre ACL Sport (1938-1940) : moteur 2,4 l, 52 à 62 ch, Vmax jusqu’à 125 km/h

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Design extérieur, intérieur et équipements

Les stylistes Renault équipent la Primaquatre de capots longs, de calandres verticales puis arrondies, de marchepieds (disparus après 1935), et de courbes aérodynamiques de plus en plus marquées. À l’intérieur, le confort de la banquette et des commandes – bien accessoirisées pour l’époque – transparaît. Les finitions varient selon la carrosserie (tissu, cuir, accessoires chromés), et les teintes proposées reflètent l’élégance de la période pré-guerre. Les cabriolets bénéficient de selleries spécifiques et de capotes robustes ; les versions commerciales misent sur la modularité du coffre.

Autres informations et curiosités

Le Primaquatre fut le tout dernier modèle développé du vivant de Louis Renault, avant que l’entreprise ne bascule dans l’après-guerre. Elle a aussi été base pour divers prototypes rarement documentés.

Résumé

Produite de 1931 à 1941, la Renault Primaquatre illustre l’évolution technologique et stylisitique de la marque au cours de l’entre-deux-guerres, avec de très nombreuses variantes, une adaptabilité technique marquée et des séries devenues rares sur le marché aujourd’hui. Les collectionneurs français apprécient la diversité de carrosseries et la robustesse globale de la mécanique, rendant chaque exemplaire digne d'intérêt.