Renault Monasix voitures anciennes à vendre

Histoire de la Renault Monasix

La Renault Monasix apparaît en 1927 sur un marché automobile en pleine expansion. Pensée pour séduire une clientèle plus large, elle se place dans la catégorie des familiales économiques, tout en intégrant des équipements habituellement réservés à des modèles plus huppés. Entre 1927 et 1932, différentes variantes, notamment berline, torpédo et cabriolet, furent proposées. Un point marquant : la Monasix fut utilisée massivement comme taxi, notamment grâce à sa robustesse et sa fiabilité reconnues, plus de 5 000 exemplaires ayant été commandés pour ce seul usage. Une évolution de la calandre annonce la future identité design de la maison Renault. Ce modèle sera remplacé en 1932 par la Monaquatre, illustrant la volonté de Renault de rester dans l'ère du temps et de constamment innover.

Évolution et déclinaisons du modèle Monasix

La série Monasix débute avec le moteur six cylindres de 1 476 cm³, dont la puissance de 12,5 CV a suscité autant de louanges pour l’endurance que de critiques pour sa reprise modeste. La gamme s’est enrichie de différentes carrosseries pour répondre aux besoins de transport en ville et à la demande des chauffeurs professionnels, en particulier dans la version taxi. La production cesse en 1932, laissant place à la Monaquatre, destinée à conquérir un public similaire avec des arguments techniques remis à jour. La Monasix occupe ainsi une position charnière entre tradition et modernité chez Renault.

Particularités et points forts de la Renault Monasix

La Renault Monasix propose des innovations rares dans sa catégorie pour son époque : un servofrein mécanique, élément typique de voitures de luxe, et une conception aérodynamique de sa calandre, précurseur du style Renault des années trente. L’aménagement intérieur est également soigné, avec selon les modèles un banquette arrière réglable, caractéristique inhabituelle en 1931 qui confère à ce modèle originalité et confort.

Caractéristiques techniques de la Monasix

Séries spéciales et modèles recherchés

Après 1930, certaines Monasix bénéficiaient d’un divan arrière réglable, particulièrement prisé chez les professionnels du transport. La version taxi, produite à plus de 5 000 exemplaires, se distingue par son adaptation spécifique aux besoins urbains. Ces versions, moins courantes aujourd’hui, attirent surtout les collectionneurs désireux de posséder un témoin de la mobilité urbaine d’entre-deux-guerres.

Moteur, performances et comportement routier

La Renault Monasix n’est pas reconnue pour une accélération marquante : sa puissance modeste se montre suffisante pour les déplacements réguliers, notamment en contexte urbain. Son châssis rigide et le servofrein mécanique favorisent la sécurité et le confort en ville, tandis que sa faible consommation d’essence et d’huile reste un critère d’appréciation majeur. En compétition, la Monasix s’est illustrée par une performance remarquée lors du Rallye du Maroc en 1928, gage de sa fiabilité. La variante torpédo, plus légère, a pu séduire ceux recherchant un cabriolet utilitaire. - Renault Monasix Taxi : optimisée pour le service public, alliant fiabilité et praticité.

• Renault Monasix Torpédo : version décapotable appréciée pour ses sorties de loisir et ses performances en rallye.

Design intérieur et extérieur de la Monasix

Le design de la Monasix tranche avec l’académisme de son époque : calandre plate devenant la signature Renault, lignes sobres mais affirmées, finitions soignées sur les versions berline et cabriolet. À l’intérieur, sellerie austère mais ingénieuse, notamment le célèbre divan arrière réglable apparu en 1931. Quelques accessoires d’époque pouvaient inclure malle adaptable, phares supplémentaires et rétroviseurs chromés. La palette de couleurs typiques inclut des teintes profondes, du noir aux variantes bleu marine et bordeaux, souvent préférées par les compagnies de taxi.

Résumé de la Renault Monasix

Entre 1927 et 1932, la Renault Monasix s’est imposée par ses choix techniques originaux et sa robustesse, confirmée par son utilisation massive comme taxi dans les villes françaises et étrangères. Son design singulier, notamment la calandre plate, et l’intégration du servofrein mécanique l’ont différenciée des concurrentes de son segment, anticipant des évolutions stylistiques et techniques majeures chez Renault. Rareté des modèles survivants et diversité des variantes assurent à la Monasix un intérêt particulier auprès des passionnés de l’histoire automobile.