Citroën-Kegresse B2 voitures de collection à acheter

Histoire et origines du Citroën-Kegresse B2

Le Citroën-Kegresse B2 trouve son origine dans l’après-Première Guerre mondiale, époque où André Citroën cherche à diversifier la gamme du constructeur. La collaboration avec Adolphe Kégresse, inventeur du système de transmission à chenilles souples, permet d’équiper le châssis Citroën B2 d’un train arrière à chenilles. Ce modèle sera utilisé tant par l’armée que lors de célèbres expéditions internationales, telle la Croisière Noire de 1924, où des B2 Kégresse traversent le Sahara et l’Afrique centrale.

Évolution de la gamme B2 Kégresse

La base technique du B2 provient du modèle Citroën B2, conçu initialement comme une berline populaire dès 1921. La version Kégresse, produite en parallèle, cible les usages militaires, scientifiques et exploratoires. Elle précède les modèles C4 et C6 Kégresse, qui pousseront encore plus loin l'innovation en matière de véhicules tout-terrain. La B2 Kégresse aura donc jeté les bases de cette fascinante famille de Citroën à chenilles.

Particularités du Citroën-Kegresse B2

Le principal atout du B2 Kégresse réside dans sa transmission à chenilles flexibles Kégresse–Hinstin permettant de franchir des terrains sablonneux ou marécageux là où les roues conventionnelles échouent. Il dispose d’une architecture robuste, typiquement Citroën d’époque, à laquelle s’ajoute une modularité qui a permis de nombreuses configurations (ambulance, transport de charge, véhicule d’expédition ou militaire).

Données techniques du Citroën-Kegresse B2

Séries spéciales et modèles de collection

Certains Citroën-Kegresse B2 se démarquent, notamment ceux utilisés lors d’expéditions officielles de Citroën ou par l’armée française. Les engins impliqués dans la Croisière Noire ou la Croisière Jaune bénéficient d’une aura particulière et sont très recherchés des connaisseurs.

Entretien et points à surveiller

L’entretien d’un B2 Kégresse demande une attention spécifique : les chenilles en caoutchouc doivent faire l’objet de contrôles réguliers quant à leur usure et à d’éventuelles fissures. La mécanique d’époque impose un suivi des lubrifiants et une vigilance sur l’état général des ponts et galets de chenillage, ainsi que la recherche éventuelle de pièces de rechange, devenues rares.

Moteur, performance et comportement routier

Le moteur de la B2 Kégresse fournit une puissance modeste, mais la transmission à chenilles transforme radicalement le comportement du véhicule sur terrains meubles. Même si la vitesse de pointe reste limitée (autour de 30 km/h sur route), la capacité à franchir des obstacles naturels compense largement. Le modèle principal est le B2 10 CV, qui constitue la totalité des annonces pour Citroën-Kegresse sur notre plateforme.

Intérieur, confort et design

Le B2 Kégresse reprend l’aspect sobre et utilitariste de la Citroën B2 standard, mais se démarque par des carrosseries adaptées à des besoins spécifiques (cabines fermées, plates-formes d’expédition…). Les matériaux utilisés restent robustes avec une finition simple : banquettes droites, plancher bois et tôlerie nue. En accessoires, on relève la présence de porte-bagages adaptés et de rangements spécifiques pour outils et pièces de rechange lors des expéditions.

Autres éléments notables

La Citroën-Kegresse B2 est l’un des véhicules pionniers du tout-terrain, ouvrant la voie aux explorations mécaniques du XXe siècle et à la notoriété de Citroën en dehors des routes goudronnées.

Résumé du Citroën-Kegresse B2

Le Citroën-Kegresse B2 s’impose comme une pièce d’histoire mécanique destinée aux amateurs de véhicules hors norme, férus d’aventure et de technique pionnière. Sa singularité, tant sur le plan technique qu’historique, continue de nourrir la fascination pour cette automobile rare sur le marché des collectionneurs.