Peerless GT voitures de collection à acheter

Histoire et contexte de la Peerless GT

La Peerless GT a été conçue à la fin des années 1950 par Bernie Rodger, pour les fondateurs John Gordon et James Byrnes. Sa production, lancée par Peerless Cars Ltd. à Slough (Berkshire), s’étendit de 1957 à 1960. Après le dépôt de bilan, la société fut reprise sous le nom de Bernard Roger Developments (BRD Ltd) et poursuivit une brève carrière sous la dénomination 'Warwick'. L’engagement de la GT en compétition, notamment les 24 Heures du Mans en 1958 avec une 16ème place à l’arrivée, illustre l’ADN sportif du modèle.

Évolution du modèle Peerless GT

La Peerless GT trouve ses origines dans un prototype de Bernie Rodger, qui sera décliné en deux principales versions. La Phase II se démarque par une carrosserie revue, quasiment monocoque, accroissant la rigidité et le niveau de finition. La production restera limitée à environ 325 exemplaires jusqu’en 1960. Après la faillite de Peerless, le modèle poursuivra sa vie commerciale sous le nom Warwick jusqu’en 1962, mais sans modifications radicales. Seulement une quarantaine d’exemplaires subsistent encore au Royaume-Uni, rendant chaque véhicule unique.

Particularités et singularités de la Peerless GT

La GT séduit par son châssis tubulaire inspiré du Triumph TR3, sa carrosserie en fibre de verre — solution peu commune à l’époque pour une quatre places — et sa suspension arrière à pont De Dion, gage de comportement routier soigné. Sa configuration quatre places, rare parmi les voitures sportives britanniques de cet acabit, lui confère une grande polyvalence.

Données techniques de la Peerless GT

Séries spéciales et modèles de collection

Un exemplaire d’usine s’est illustré lors des 24 Heures du Mans 1958, classé 16ème. Aucun autre modèle limité officiellement reconnu n’est mentionné, mais les versions Phase II à carrosserie monocoque simplifiée et les rares Warwick sont désormais particulièrement recherchées pour leur rareté.

Points faibles et entretien de la Peerless GT

Aucune information spécifique sur les défauts récurrents n’a été fournie. Toutefois, comme souvent sur ce type de petites séries en fibre de verre, l’assemblage et la finition n’étaient pas au niveau des productions de grande série concurrençant la Peerless GT à l’époque. L’approvisionnement en pièces originales peut relever du défi, notamment pour les éléments de carrosserie et les accessoires spécifiques au modèle.

Moteur, transmission et comportement dynamique

Le moteur Triumph TR3, réputé pour sa robustesse, développe 101 ch. L’utilisation d’un châssis tubulaire et d’une suspension De Dion apporte un compromis entre rigidité, légèreté et confort, tandis que la propulsion arrière associée à une boîte quatre vitesses garantit une conduite vivante. La voiture atteint 193 km/h et propose une accélération linéaire et une bonne motricité, même sur routes sinueuses. Phase II (carrosserie monocoque), participation au Mans 1958, modèles Warwick (1960-1962).

Design, habitacle et spécificités stylistiques

La Peerless GT arbore une carrosserie en fibre de verre dessinée par Bernie Rodger, affichant une silhouette basse et élancée. Les lignes sont tendues, avec une calandre distinctive et des passages de roues marqués. À l’intérieur, la disposition quatre places, le volant placé à droite et les finitions simplifiées soulignent le caractère artisanal du véhicule. Certains modèles arborent des teintes extérieures originales ou des finitions uniques, variables selon la période de production. Les accessoires d’époque sont rares et prisés, tout comme les variantes de sellerie et d’instruments, souvent issus d’une logique de sourcing artisanal.

Autres spécificités de la Peerless GT

Rare dans le paysage automobile, la Peerless GT marque les esprits grâce à sa faible diffusion et à ses choix techniques uniques. Elle tisse un lien fort avec les amateurs de mécaniques audacieuses et les passionnés de voitures de sport anglaises des années 50 et 60.

Résumé

La Peerless GT, produite entre 1957 et 1960 à seulement 325 exemplaires, se distingue par son châssis tubulaire de Triumph TR3, sa carrosserie en fibre de verre et sa participation aux 24 Heures du Mans. Unique dans sa catégorie, difficile à trouver, elle s’adresse aux collectionneurs passionnés de sportives anglaises hors normes désireux d’acquérir un modèle à l’histoire singulière.