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Champion Oldtimer à vendre

Conçues dans l’Allemagne d’après-guerre par l’ingénieur Hermann Holbein, les petites voitures Champion se distinguent par leur simplicité technique et leurs lignes minimalistes. Conçues initialement pour offrir une mobilité économique, elles séduisent aujourd’hui par leur histoire mouvementée, leur rareté et une conception innovante parmi les microcars de leur époque.

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Histoire de Champion

Dès 1949, Hermann Holbein, ancien ingénieur de BMW, développe la première Champion à partir d’un prototype doté d’un châssis central en acier et d’un moteur arrière, une approche audacieuse inspirée de la Volkswagen Coccinelle, mais en version plus compacte et dépouillée. Rapidement, Champion Automobilwerke à Paderborn lance la production de série du Ch-2, réputé pour son extrême légèreté et sa conception minimaliste. L’évolution industrielle de Champion fut marquée par des séries limitées, des changements de propriétaires répétés et des difficultés financières chroniques. Après une brève production à Paderborn, l’assemblage migre à Ludwigshafen sous le contrôle de Hennhöfer & Co, puis passera successivement sous les mains de Thorndahl au Danemark et enfin du constructeur de motos Maico, qui tente sans succès d’installer la Champion sur un créneau entre la VW Coccinelle et la Lloyd LP 400.

Modellreihen Champion

Le tout premier modèle série de 1949, la Champion Ch-2, est un roadster biplace ultraléger avec moteur bicylindre de moto à l’arrière. Suivent la Champion 250 (simple ou bicylindre, jusqu’à 70 km/h), puis la Champion 400/500, des évolutions mieux finies offrant une tenue de route et un confort accrus grâce à un châssis plus solide et une suspension améliorée. La finale arrivera avec les Maico MC 400 et MC 500 G, version quatre places mieux motrices, produites jusqu’en 1958 lorsque le dernier exemplaire quittera les chaînes.

Particularités et statistiques des Champion

Les Champion incarnent l’innovation technique au service de l’ultra-compacité : structure acier centrale, moteur non-assisté à manivelle, roues ultra-fines sous haute pression pour préserver les jantes et, dès le Ch-2, poids-plume inédit. Des séries très limitées, une production discontinue et des évolutions constantes rendent chaque exemplaire unique. Les Champion séduisent particulièrement les puristes de la micro-voiture allemande, rares amateurs appréciant leur caractère technique non conformiste.

Données techniques

Séries spéciales et pièces rares

La Champion Ch-2, produite seulement 11 fois en roadster deux places à la fin des années 1940, figure comme véritable rareté. Quelques prototypes uniques, tels que le Ch-400 ou la version MC 500 G break par Maico, jalonnent l’histoire de la marque. L’effort de Maico pour développer des modèles à quatre places signale lui aussi une tentative de diversification jamais véritablement industrialisée.

Points faibles et précautions

Même si les informations détaillées sont limitées côté fiabilité, les débuts de la Champion furent marqués par des faiblesses bien identifiées au niveau de la suspension et de la transmission, nécessitant plusieurs rappels atelier (notamment changement d’arbres de roue et de boîte de vitesses dès 1950). La simplicité mécanique reste un atout pour l’entretien, mais l’accès aux pièces détachées et à la carrosserie, parfois en aluminium ou en bois selon série, peut être complexe aujourd’hui.

Moteur, transmission et comportement routier

La Champion 250 propose, pour l’époque, un comportement radicalement dépouillé : suspensions rigides, démarrage à la manivelle, direction directe et tenue de route spartiate obligent à garder la conduite modérée. L’absence de démarreur électrique sur les premiers modèles renforce le côté authentique, mais demande une certaine robustesse à l’usage quotidien. En version 400/500, l’ensemble mécanique s’affine : la suspension progresse, la puissance se fait meilleure (jusqu’à 18 ch sur le MC 500 G Maico), et les versions à quatre places élargissent les usages pour les petites familles ou amateurs de microcars polyvalents. • Champion 250 (1949–1952) : moteur Triumph 250cc, 2 places, ultra-légère, jusqu’à 70 km/h. • Champion 400/500 (dès 1951) : 398 cm³, châssis renforcé, cabriolet, confort amélioré, 85 km/h. • Maico MC 500 G (1955–1958) : 396 cm³, version familiale quatre places, moteur Heinkel (2-temps), jusqu’à 90 km/h.

Design, intérieur et finitions

Les Champion affichent une esthétique sans fioritures, privilégiant la fonctionnalité et la légèreté. Le Ch-2 se distingue par une caisse aluminium et un plancher bois, tandis que les versions ultérieures adoptent acier et parfois toit soft-top façon roadster. L’accès à bord n’a jamais été le fort du modèle, la compacité imposant des concessions à l’ergonomie. Les coloris étaient souvent sobres, la sellerie réduite à l’essentiel. Les accessoires spécifiques ou équipements spéciaux sont rarissimes, les finitions d’usine n’ayant laissé que peu de place à l’extravagance.

Autres particularités à signaler

La production des Champion a parfois même été interrompue pour permettre la fabrication d’objets comme des réfrigérateurs ou des poteaux lumineux sur les mêmes chaînes, illustrant le contexte industriel instable dans lequel évoluait la marque. Bien que très singulière, la carrière automobile de Champion aura surtout marqué les passionnés de microcars par son audace pionnière et ses projets avortés.

Résumé

La saga Champion représente un épisode méconnu de l’automobile allemande : une quête d’ultra-mobilité, avec des voitures conçues pour l’économie et l’innovation, mais freinées par une production fragile et des orientations parfois trop ambitieuses pour l’époque. Chaque Champion restaurée aujourd’hui porte la mémoire de cette aventure technique et entrepreneuriale hors du commun.