Sebring-Vanguard Citicar anciennes à vendre

Histoire de la Sebring-Vanguard Citicar

La Sebring-Vanguard Citicar a vu le jour dans un contexte très particulier : la crise pétrolière des années 1970 aux États-Unis. Cette microcar fut développée par la société Sebring-Vanguard, installée en Floride, dès 1974. Poussée par les restrictions sur l’essence et la recherche d’alternatives énergétiques, la Citicar figure parmi les premières voitures électriques produites en série aux États-Unis. Son lancement marque un virage dans l’industrie automobile, en privilégiant la simplicité et l’efficacité face aux traditionnels moteurs thermiques.

Évolution et variantes de la Citicar

La Citicar fut d’abord proposée en version deux places. Rapidement améliorée, elle reçut différentes batteries (plomb-acide au début, puis version améliorée). La CitiVan, version utilitaire, vit également le jour. Après la reprise par Commuter Vehicles Inc., la Citicar évolua vers la Comuta-Car, dotée d’un châssis allongé et d’une capacité batterie supérieure. La production de la Citicar s’arrêta en 1977 après environ 2 300 unités assemblées.

Particularités et statistiques du modèle

La Citicar frappe par sa carrosserie en fibre de verre, son format compact (moins de 2.5 m de long), et sa conception rudimentaire adaptée à la circulation urbaine. Son moteur électrique délivrait 3.5 kW, pour une vitesse de pointe de 60 km/h. Elle proposait l’un des tout premiers modèles à recharge sur prise domestique, avec une autonomie maximale de 65 km — exceptionnel pour l’époque sur ce segment volumique. Le profil anguleux de la Citicar attire toujours la curiosité.

Fiche technique Sebring-Vanguard Citicar

Séries spéciales et modèles rares

La Citicar n’a pas fait l’objet de séries limitées à proprement parler, mais la CitiVan (petite version utilitaire) ou encore certaines Citicar dotées d’options batterie améliorée sont plus recherchées. Après la production de la Citicar, la Comuta-Car en a repris l’essentiel, mais avec des modifications notables qui la distinguent sur le marché des anciennes électriques.

Moteur, transmission et comportement routier

Le moteur électrique 3.5 kW est piloté par une boîte automatique à deux positions (avant-arrière). La vitesse maximale de 60 km/h et un couple instantané typique du thermique rendent la conduite simple, mais la Citicar reste clairement limitée à un usage urbain, sur routes plates et à courte distance; la suspension rigide et l’empattement court la rendent sèche sur routes dégradées. - Sebring-Vanguard Citicar 1975 : 48V, 3.5 kW, 65 km d’autonomie selon configuration.

• Sebring-Vanguard CitiVan : version utilitaire, rare sur le marché.
• Commuter Vehicles Comuta-Car : évolution technique avec plus de batteries et une autonomie accrue.

Design intérieur, extérieur, accessoires

Le design cubique et franc de la Citicar n’a guère de comparatif sur le marché classique. Extérieur angulaire, pare-chocs tubulaires, portes en ciseaux sur certains exemplaires : la Citicar surprend par ses choix radicaux. L’intérieur, minimaliste (deux sièges baquets, volant carré, instrumentation épurée), reflète la philosophie utilitariste de l’époque. Peu d’options d’origine, mais certains propriétaires ont personnalisé leur Citicar avec peintures pop ou équipements audio vintages. La simplicité de la structure autorise diverses restaurations créatives.

Autres informations d’intérêt

Rarement importée en Europe, la Sebring-Vanguard Citicar demeure une curiosité prisée pour les évènements rétro-automobiles. Elle incarne aujourd’hui le témoignage d’un âge d’or de l’innovation écologique Américaine.

Résumé

La Sebring-Vanguard Citicar représente le pionnier audacieux de l’électromobilité américaine des années 1970. Sa conception minimaliste, son format ultracompact et sa rareté sur le marché actuel séduisent les amateurs de microcars visionnaires et les passionnés de l’automobile alternative.