Mercury Montego – Acheter une voiture classique

Histoire de la Mercury Montego

La Mercury Montego prend naissance en 1968 en tant qu’évolution luxueuse de la Mercury Comet, à une époque où la marque de Dearborn cherchait à conquérir une clientèle en quête de raffinement au sein de la gamme intermédiaire. Initialement inspirée de la Ford Torino, cette première Montego offrait une gamme complète : berline, break, coupé et cabriolet, répondant ainsi à la diversité du marché américain de l’époque. Toute la gamme partageait une architecture à propulsion, des motorisations six cylindres en ligne ou V8, et la possibilité entre boîte manuelle ou automatique. En 1972, avec le passage à un châssis séparé, la Montego a connu une croissance spectaculaire de ses ventes avant d’être progressivement supplantée par l’arrivée de la Cougar en 1976, et stoppée net par la crise pétrolière.

Évolution des modèles et chronologie

La Montego débute comme remplaçante de la Comet et traverse trois générations distinctes. D’abord rattachée stylistiquement à la Ford Torino (1968-1971), elle connaît une refonte majeure en 1972 et adopte une structure avec châssis séparé. Les finitions évoluent : Base, MX, puis MX Brougham apportant une dimension plus exclusive, notamment en version quatre portes. Les versions cabriolet cèdent la place à la hardtop dès 1970. Son remplacement par la Mercury Cougar en 1976 marque la fin de la Montego en tant que berline intermédiaire emblématique de la marque.

Caractéristiques remarquables de la Mercury Montego

La Montego séduit par la pluralité de ses carrosseries, son habitabilité modulable et son orientation luxe via la finition MX Brougham. La palette mécanique, allant du 6 cylindres en ligne jusqu’au massif V8 de 7,5 litres sur la fin, permettait d’adapter la voiture à toutes les envies, du quotidien confortable à la conduite plus musclée. L’option du break avec garnitures bois, rare sur les intermédiaires de l’époque, souligne sa volonté d'élégance.

Données techniques principales

Séries spéciales et éditions limitées de la Montego

L’édition MX Brougham, à partir de 1969, élève la gamme Montego avec un intérieur raffiné et plus de dotations de confort ; la version GT, apparue lors du pic commercial de la deuxième génération, cible une clientèle à la recherche d’une allure plus sportive et d’équipements sophistiqués. Le break rehaussé de boiseries factices est également une rareté notable, typique du style américain luxueux des années 1970.

Points faibles et difficultés techniques

Si aucun défaut chronique n’est recensé, l’entretien courant impose une attention particulière sur les trains roulants et la corrosion due à la structure sur châssis, notamment pour les véhicules exposés à l’humidité ou au sel. Les versions V8, du fait de leur cylindrée élevée, requièrent un suivi rigoureux de la lubrification et du système de refroidissement, surtout pour les modèles stockés de longue date.

Motorisation, transmission et comportement routier

La Montego offre un agrément de conduite qui mise avant tout sur le confort, typique des grandes américaines. Les moteurs six cylindres procurent une souplesse adaptée aux usages quotidiens, là où les V8 6,6 et 7,5 litres délivrent un couple généreux et des accélérations dignes de l’époque, malgré une prise de poids notable avec le passage au châssis séparé en 1972. La tenue de route reste saine mais peu incisive, fidèle à la tradition américaine des années 1970. - Montego MX Brougham (1972-1976) : montée en gamme et succès commercial, version quatre portes très recherchée pour ses prestations et sa rareté relative.

• Montego GT : plus rare, version orientée performance pour amateurs de sensations, souvent équipée du V8.
• Montego break "woody" : apprécié pour son style très marqué et ses fonctionnalités familiales ou loisirs.

Habitacle, confort, extérieur et intérieur : l’empreinte stylistique Montego

La Montego affiche un design volontiers rectiligne et imposant, reflétant la tendance américaine de la fin des sixties et du début des seventies. Les modèles MX Brougham se démarquent par des selleries en tissus épais et velours, boiseries, et garnitures chromées abondantes. L’offre de couleurs extérieures est vaste, comprenant des tons classiques mais aussi plus audacieux, tandis que le break « Woody » se reconnaît à ses flancs imitation bois. Les équipements de série incluent la climatisation, l’autoradio, des vitres électriques sur les modèles supérieurs et la direction assistée. Les accessoires rares incluent certains enjoliveurs spécifiques et options décoratives liées au marché nord-américain.

Autres informations pertinentes

La Montego s’est illustrée dans les années 70 comme véhicule familial, mais aussi dans des compétitions locales grâce à ses moteurs puissants. Sa présence, aujourd’hui limitée en Europe, en fait un modèle singulier sur nos routes. L’approvisionnement en pièces détachées reste principalement dépendant du marché US.

Résumé

La Mercury Montego marque l’histoire américaine des véhicules intermédiaires par ses motorisations puissantes, la richesse de ses finitions et son design évocateur. C’est la référence principale pour tout passionné de Mercury classique, appréciée avant tout pour sa personnalité et sa pluralité de carrosseries disponibles, de la berline luxueuse au break « woody » typiquement américain.