Lada Samara – Voitures anciennes à vendre

Histoire et origines de la Lada Samara

La Lada Samara, appelée VAZ-2108 à l’origine, marque une rupture dans la tradition automobile russe. Présentée en 1984, la Samara se distingue en devenant la première voiture à traction avant produite en Russie. Son nom fait référence à la ville de Samara, bien que la production ait eu lieu à Togliatti. Le développement visait à remplacer la classique Zhiguli dans le segment des compactes. Exploitant une base technique nouvelle, la Samara a été conçue pour répondre aux normes occidentales, un choix inédit dans le contexte soviétique de l'époque. Sa production s’est poursuivie jusqu’en 2013, avec une présence aussi bien sur les marchés locaux qu’internationaux.

Évolution des modèles de la gamme Samara

Le lancement de la première génération en 1984 propose d'abord une carrosserie 3 portes, suivie par d’autres variantes. La deuxième génération, introduite en 1997, modernise la gamme, notamment avec une nouvelle version à coffre. Si la Samara remplace la Zhiguli, elle sera elle-même relayée plus tard par les modèles 110 puis Granta dans la production Lada. Différents moteurs de 1,1 à 1,6 L sont proposés au fil du temps, avec des puissances variant de 40 à 66 kW. Les évolutions stylistiques et techniques suivent une logique d’adaptation aux marchés d’exportation et aux exigences modernes.

Particularités, spécificités et statistiques

Première traction avant de l'histoire automobile soviétique, la Samara propose de multiples configurations : carrosseries 3 et 5 portes, versions break, prototypes 4x4 et même cabriolet transformé par Karman. En compétition, le modèle T3 propulsé par Porsche a impressionné avec une vitesse de pointe de 220 km/h. Une édition spéciale EVA 16, à moteur suralimenté, a également été produite en nombre limité pour les amateurs de versions techniques poussées.

Données techniques de la Lada Samara

Éditions spéciales et modèles à part

Parmi les modèles à retenir, le Lada Samara EVA 16 (1 860 cm³, moteur suralimenté, 1987), le Samara 4x4 réalisé pour la Sojus-Rallye de 1985, ainsi que le Samara T3 muni d’un moteur Porsche ayant atteint 220 km/h. La réalisation du cabriolet par Karman en Allemagne constitue également une pièce rare et recherchée.

Points faibles et entretien à surveiller

La Lada Samara bénéficie d’une mécanique simple mais nécessite une vigilance sur certains points typiques des modèles d’origine soviétique, comme la corrosion sur les bas de caisse, l’étanchéité des joints, ou l’usure précoce de certains éléments de suspension. La disponibilité des pièces reste bonne, notamment pour les versions produites en grand nombre.

Moteurs, comportement routier et transmissions

La gamme de moteurs, composée essentiellement de blocs essence carburateur ou injection, favorise la simplicité d’entretien et une robustesse éprouvée. Les puissances varient selon les années, allant de 53 à 90 ch. Le comportement routier est marqué par une traction avant offrant une conduite plus prévisible que les modèles précédents à propulsion, et la boîte manuelle à 4 ou 5 rapports apporte une expérience de conduite épurée, fidèle à l’esprit de l’automobile soviétique old school. Parmi les variantes notables, la Samara 1,3 L (53 ch) et la 1,5 L export (72 ch) se démarquent par leur fiabilité et leur diffusion sur le marché européen. Le modèle Samara T3, réservé à la compétition, possède une fiche technique d’exception pour le segment.

Intérieur, confort, extérieur et design

Le design, typique des années 80 soviétiques, privilégie la fonctionnalité avant l’apparence décorative : formes anguleuses, planche de bord simple et instrumentation claire dominent l’habitacle, disponible en variantes de sellerie selon la finition et le marché. Certaines éditions export bénéficiaient d’options de confort telles que la direction assistée, la climatisation et la radio intégrée, éléments rares sur le marché d’origine. Les cabriolets Karman et les coloris vifs proposés à l’export soulignent la polyvalence esthétique de la gamme.

Autres caractéristiques notables

La Samara se distingue aussi par l’évolutivité de sa mécanique, plusieurs propriétaires ayant opté pour la personnalisation moteur ou le passage en versions rallye. Elle demeure l’un des seuls modèles russes régulièrement vus dans des compétitions amateurs européennes, en raison de son rapport technique/prix resté avantageux.

Résumé

La Lada Samara occupe une place unique sur le marché des autos anciennes, rassemblant simplicité mécanique, histoire soviétique, et diversité étonnante des versions disponibles. Positionnée à la fois comme daily vintage accessible et base de préparation pour les passionnés, elle continue de séduire par son authenticité et sa valeur pédagogique pour l'histoire de l’industrie automobile russe.